Le déremboursement des médicaments

Publié le par Vanessa BARBET

    Après une recommandation de la Haute Autorité de Santé sur la  suppression de la liste des produits remboursables par la sécurité sociale de 221 médicaments au service médical rendu jugé insuffisant, ces médicaments étant remboursés actuellement à hauteur de 35 % par la sécurité sociale, la politique du médicament continue. En effet suite à la première vague de médicaments déremboursés en 2003, le premier ministre de la santé, Xavier BERTRAND, annonce le retrait de 156 médicaments en mars 2006. 

     Le SMR est l’intérêt thérapeutique du médicament, c’est-à-dire son efficacité, ses effets indésirables, la gravité de la pathologie  pour lequel le médicament est prescrit, son intérêt pour la santé publique et sa place dans la stratégie thérapeutique. Celui-ci est déterminé par la Commission de transparence de l’AFSSAPS. 

 
                 Le SMR est classé selon trois niveaux : insuffisant, modéré ou faible, majeur ou important. De ce classement dépend le remboursement d'un médicament : 0%, 35%, 65%, et 100%. Vous retrouvez plus d’informations, notamment la liste des médicaments concernés, dans le site internet suivant :

 http://news.doctissimo.fr/article1747.html.                 .

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                  La principale raison du gouvernement est de baisser les dépenses liées à l’assurance maladie en jouant sur les médicaments. Cependant, il existe d’autres motivations. Tout d’abord, rembourser les nouveaux médicaments du cancer très onéreux qui permet ainsi l’accès aux soins pour les cas les plus graves et ensuite, changer les habitudes de prescription et de consommation.   

                Cependant, vouloir responsabiliser les patients peut engendrer plusieurs conduites : pratique de l’automédication, manque de prévention, abandon des soins.  


                Pour les médecins il existe trois alternatives : abandon de ces médicaments, poursuite de la prescription non remboursée (en l'absence d'alternative thérapeutique) et report de la prescription sur une spécialité aux propriétés plus ou moins équivalentes. Les mutuelles peuvent ne plus  rembourser ces médicaments si elles suivent les indications de la Mutualité Française. Enfin les industries pharmaceutiques sentent leur activité de recherche menacée.  

Mais la conséquence la plus importante est finalement l’inégalité à l’accès aux soins.   

 

Sources : http://www.dossiersdunet.com/article124.html

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J
Bravo pour votre site, il est très instructif. Bonne continuation
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